Le vélo possède une place de choix dans plusieurs pays occidentaux. Si l’usage quotidien peut être considéré comme marginal en France comparé à des lieux comme Amsterdam ou Pékin, on note néanmoins une sérieuse place du deux roues dans les pratiques sportives ou les promenades familiales.
La perte de la sensation de liberté
Le vélo, par la sensation de liberté qu’il offre lors de balades, randonnées ou autres déplacements, est très apprécié.
Néanmoins, il suffit de peu de choses pour que cette sensation nous soit interdite ou retirée. Difficile de ne plus participer aux promenades familiales ou juste faire le tour des sentiers. L’âge et les maladies liées ont la fâcheuse tendance à diminuer l’efficacité d’un coup de pédale et à fatiguer de manière exagérée le corps. Le constat est similaire pour les individus touchés par des blessures ayant un impact sur la mobilité. Une simple blessure au dos peut affecter une vie de sportif.
Le vélo électrique : se déplacer sans efforts
C’est à ce type de produit que je souhaitais en venir. Le vélo électrique a pu faire sourire à ses débuts. Néanmoins, ces technologies sont désormais matures, efficaces et surtout utiles. Oublions l’aspect déplacement quotidien et écologique pour nous concentrer sur l’aspect social.
Dans notre contexte, le vélo électrique ou également le VTT électrique permettent de parcourir à nouveau les sentiers de trekking sans que cela deviennent contraignant sur la santé.
Le corps bouge, pédale, respire l’air pur, tout en étant accompagné lors du parcours. Je note quelques avantages marquants de ce nouveau type de produits :
- Facile d’utilisation : pas de réglage inutile, le moteur électrique se met en marche dès le premier coup de pédale.
- Silencieux : comme le disait mon oncle qui a testé un vélo assisté par un moteur électrique, « je veux faire du vélo, pas de la moto ». Le moteur électrique du modèle essayé (O2feel – marque française au passage) se fait oublier. C’est particulièrement agréable en pleine nature.
- L’autonomie : aucun intérêt si la batterie lâche au milieu du parcours. Désormais, on a de la marge dans les déplacements.
Cela peut paraître anodin pour la majorité d’entre nous, mais le droit, la possibilité de faire ce que l’on veut, y compris des balades en vélo peut affecter fortement le moral. Le vélo retranscrit ces souvenirs d’enfances où faire du vélo donnait des ailes.
Le cerveau fonctionne en miroir, et retrouver ce privilège va inconsciemment reconnecter l’esprit aux sensations d’origine. Permettre de faire du vélo sans souffrir, sans contrainte ou sans difficulté, a une action positive sur le moral et l’esprit. Et un esprit fort est la base d’un corps fort.