Maud Vallet, jeune étudiante de 18 ans, publie un « coup de gueule » pour le moins choquant sur Facebook, lundi dernier à Toulon. Alors qu’elle empruntait les transports en commun, cette jeune étudiante s’est vu insultée parce qu’elle portait un short, jugé trop court par un groupe de cinq filles.
« Bonjour, je suis une salope »
Qui aurait pu imaginer qu’en 2016 de tels événements se produiraient ?
Alors que Maud Vallet prend le bus, vêtue d’un tee-shirt, d’un short et de sandalettes, elle se fait insultée, menacée et crachée dessus par cinq jeunes filles, sans que personne n’intervienne. Malgré ses arguments solides, les filles continuent et la suivent hors du bus. Ce n’est que 15 minutes plus tard que le calvaire prend fin, et que les filles font demi-tour.
Rentrée chez elle, Maud s’empresse de faire part de son expérience, et surtout, de son indignation :
« J’avais l’habitude des pelos relous qui te klaxonnent et te sifflent comme un chien parce que tu as le malheur de disposer d’un vagin, qui viennent te harceler parce qu’ils ne comprennent pas ton « non », je connaissais les propos misogynes et salaces quand tu n’as apparemment pas assez de tissu sur toi pour protéger ta vertu, mais que ça aille aussi loin AVEC DES FEMMES pour un pauvre short, c’est une triste première. »
La jeune femme, victime de slut-shaming, dénonce le sexisme présent dans notre société actuelle.
A ce post, plus de 41 000 partages et 12 000 commentaires ont été ajoutés. Parmi ces réponses, des personnes évoquent la religion des cinq filles. Or, il n’en n’a jamais été question, et Maud compte bien remettre les choses au clair :
« Vous êtes nombreux à avoir remarqué que je ne parlais pas de l’origine de ces filles. En fait, c’est tout à fait normal : on s’en contrefout. Elles étaient françaises, et je m’en fiche royalement de savoir de quelle ethnie ou de quelle religion elles provenaient. Parce que là n’est pas le débat. »
Morale de l’histoire
Certes, vous avez le droit de juger une tenue ou un comportement déplacé (qui ne l’a jamais fait ?), mais rien ne vous autorise à imposer votre avis à la personne, et encore moins à l’inciter à changer pour vous.
En 2016, l’égalité homme/femme, la liberté, le féminisme, tout semble bien loin derrière nous… Ensemble, luttons !